Born in Fukuoka, Japan, in 1958

Né à Fukuoka, Japon, en 1958

EN

Yoshiyuki Miura was born in Fukuoka, Japan, in 1958. In 1985, he graduated in sculpture art from the Tokyo National University of Fine Arts, he then moved to Munich, Germany, to study at the Academy of Fine Arts under Leo Kornbrust. With his sculptures and installations, the Japanese artist reflects the relation of space and time; he leads force and counterforce in order to bring them into a balanced state of tension and release. 

Poet and philosopher, he devotes himself to the realization of monumental kinetic sculptures, in fact, he creates objects which play with our perception of three-dimensionality and that intrigue us with their extraordinary simplicity and beauty. His work combines Japanese minimalism with the tradition of optical kinetics in an outstanding way, and it can be seen as a systematic structuring of space. Discreet and economical, the Artist deliberately restricts his work to series of five pieces; with great sensitivity and outstanding technical precision, he creates order in the omnipresent chaos of everyday life. Following the legacy of Jesús Rafael Soto and Walter de Maria, he creates expansive installations and kinetic illusory bodies that only our individual perception can assemble into three-dimensional structures. Entirely made by hand, his steel pins, punctuated by colour, reveal the invisible; ephemeral spheres and other phantom forms. Yoshiyuki challenges the public in their certainty, with a precise and minimal trompe-l’oeil, as well as alluding to a perceived fourth dimension. 

Miura himself appreciates works that give the viewer “a broad horizon” to discover another level of meaning when things are alienated and brought into a new context. Miura’s work alternates emptiness and fullness, we can definitely see a glint of the Japanese’s concept of Zen, “Shiki is ku, ku is shiki” (form is emptiness, emptiness is form). His work may also be considered as his personal interpretation of the traditional Zen concept.

  “Recognition should be a direct route into feeling, into the unknown. One wants to emphasize the message of a work but is often tempted to simplify or complicate the form, and in doing so, ends up losing the melody as well. On the contrary, with such an artistic handling, you have to be careful to keep the passion of the melody and to strengthen it further. A work must have both the ability to convey its meaning and an illustrative musicality”.

FR

Yoshiyuki Miura est né à Fukuoka, au Japon, en 1958. Ensuite, en 1985, il obtient un diplôme en sculpture à l'Université Nationale des Beaux-Arts de Tokyo. Vers 1989, il quitte le Japon pour s’installer en Allemagne, en particulier à Munich, pour pouvoir étudier à l'Académie des Beaux-Arts sous la direction de Leo Kornbrust. Avec ses sculptures et ses installations, l'artiste japonais reflète la relation entre l'espace et le temps, il dirige la force et la contre-force afin de les amener à un état équilibré de tension et de relâchement. 

Poète et philosophe, il se consacre à la réalisation de sculptures cinétiques monumentales, il crée en effet des objets qui jouent avec notre perception de la tridimensionnalité et qui nous intriguent par leur extraordinaire simplicité et beauté. Son travail combine de manière remarquable le minimalisme japonais et la tradition de l'optique cinétique, il peut être considéré comme une structuration systématique de l'espace. Discret et économe, l'artiste limite délibérément son travail à des séries de cinq ; avec une grande sensibilité et une précision technique remarquable, il crée de l'ordre dans le chaos omniprésent de la vie quotidienne. Sous l’influence du travail d’artistes comme Jesús Rafael Soto et de Walter de Maria, il crée des installations expansives et des corps cinétiques illusoires que seule notre perception individuelle peut assembler en structures tridimensionnelles. Entièrement réalisées à la main, ses épingles en acier, ponctuées de couleurs, révèlent l'invisible : sphères éphémères et autres formes fantômes. Yoshiyuki défie le public dans ses certitudes, avec un trompe-l'œil précis et minimal, tout en faisant allusion à une quatrième dimension perçue.       

L’artiste lui-même apprécie les œuvres qui donnent au spectateur "un horizon plus large" pour découvrir un autre niveau de signification lorsque les choses sont aliénées et placées dans un nouveau contexte. L'œuvre de Miura alterne les vides et les pleins, et l'on peut y voir une lueur du concept japonais du Zen, " Shiki is ku, ku is shiki " (la forme est le vide, le vide est la forme). Son travail peut également être considéré comme son interprétation personnelle du concept traditionnel japonais du Zen. 

"La reconnaissance doit être une voie directe vers le sentiment, vers l'inconnu. On veut souligner le message d'une œuvre, mais on est souvent tenté de simplifier ou de compliquer la forme, et ce faisant, on finit par perdre aussi la mélodie. Au contraire, avec un tel traitement artistique, il faut veiller à conserver la passion de la mélodie et à la renforcer encore. Une œuvre doit avoir à la fois la capacité de transmettre son sens et une musicalité illustrative".