Eden

2018,Fusain sur papier, 195 x 270 cm / charcoal on paper, 76.7 x 106.2 ‘’

Born in 1962, Baghdad (Iraq)

 

EN

Nedim Kufi was born in Baghdad, Iraq in 1962. He moved to the Netherlands in 1994 where he has been living and working as a multidisciplinary visual artist since. Kufi completed a degree in graphic design and multimedia at HKU in 2002 and has since participated in international shows and events around the world.

Nedim Kufi’s work often compares Middle Eastern and European culture through images and thoughts vested in ambiguity and paradox. Kufi seeks gaps internationally within rationality, similarity and contradiction. A strong believer in minimalism, Kufi hopes to influence the audience’s perception through repetition and overlapping structures. He aims at reminding the viewers of their identities, cognition and social experiences. Through his recent works, Kufi manifests the narration of cultural identity in a historic dimension. He underwent a long journey of drawing and re-editing of Islamic art patterns, most of his work is a reference of that influence and an expression of the pride he puts into that history. To him, Al Hambra is not only an inspiring place and an artwork but also a lifestyle, with which he fostered the development of a distinctive method with his own unique artistic language.

His work is not based under one flag, his spirit is completely free and open, changing under circumstances. It is completely beyond the concept of identity or any other belonging. Kufi believes that art is the solution and communicator, it is created with passion and a bilingual visionary.

 

 FR

Nedim Kufi est né à Bagdad (Iraq) en 1962. Il a déménagé aux pays-Bas en 1994, d’où il vit et travaille aujourd’hui comme un artiste multidisciplinaire. Kufi a obtenu un diplôme en design graphique et multimédia à KHU en 2002. Depuis, il participe à des évènements internationaux à travers le monde.

Le travail de Nedim Kufi compare sans cesse la culture de l’Europe et du Moyen Orient dans des images à la fois directe et paradoxale. Kufi recherche les différences culturelles avec rationalité, à la fois dans la ressemblance et la contradiction. Se basant sur une esthétique minimaliste et une structure répétitive et superposée, Kufi espère faire changer l’opinion des spectateurs : il vise à leurs rappeler leurs identités et leurs expériences dans la société. Dans ses productions récentes, Kufi montre l’évolution de la culture identitaire dans une dimension historique. Il passe des journées à redessiner et réinterpréter les motifs de l’art islamique, l’essence de son travail est une référence à cette influence artistique mais aussi une expression de la fierté d’appartenir à cette histoire. Pour lui, Al Hambra n’est pas seulement un endroit inspirant et une œuvre, c’est aussi un art de vivre dont il encourage le développement de son propre langage à l’aide de son interprétation artistique personnelle.

Son travail n’est pas soumis à une nation, son esprit est libre et ouvert, changeant selon les circonstances. C’est contradictoire avec le concept d’identité et celui de possessions identitaires. Kufi pense que l’art est la solution, un moyen de communiquer, qu’il crée avec passion et ouverture d’esprit